Descriptif du film excoordiste Corrélations avec l’éternité, 2004

(Extraits)

Montage effectué à la Galerie Balestrini (Albisola, Italie, juin-juillet 2004).

Scénario /Découpage filmique

Tableau scénique 1

Bande de 3 mètres, rouge, rouge et jaune, bleu

Sur rouge : Post-séquences gigantesques et coordonnées.

Sur moitié sur rouge : Mini-séquence fragmentée dans ses rapports à une mini-séquence généralisée

Sur moitié jaune : dont les prolongements se multiplient autant de fois qu’il est actuellement possible de le concevoir.

Sur bleu : Plan éclair, plan moyen, plan très long. Brièveté et infinie longueur du plan.

Tableau scénique 2

Bande de 2, 25 m, vert, gris, jaune

Sur vert :

Ecoulement de la reproduction

Avant mini-séquence infime

Mini-séquence fragmentée

Reproduire de l’infiniment grand

Ecoulement perpétuel et simultané relié au plus infime

Moments esthétiques de joie infinie et unie

Raconter un film réduit à la plus petite particule

Jouissance esthétique éternelle

« Je » est du cinéma

Post-séquences gigantesques et coordonnées

Sur jaune :

D’un tout petit vers un très très grand systématiquement combiné, associé et relié

Coordination de compositions minuscules enchaînées et entrelacements de fondus enchaînés immensément grands dépassant l’imagination humaine et surhumaine associés à la reproduction réduite à sa plus petite expression

Tableau scénique 3

Bande de 4 mètres, rouge, crème, jaune, vert

Sur rouge :

Vers le plus petit – Infimes et immenses discrépances

Petites et grandes discrépances coordonnées [vers l’infini]

Sur blanc : La plus petite anecdote possible répercutée en un écho de rumeurs incessantes

Sur jaune :

Du plus petit son de la colonne sonore à la plus longue [tirade de phonèmes] ininterrompus / mixés en un enregistrement unique et original

Sur vert :

De l’infiniment petit de l’écoulement de la reproduction de l’image à sa corrélation à l’immensément grand.

Film composé de vingt bandes dont treize seront prochainement / présentement projetées au cinéma – galerie Balestrini d’Albisola en juin 2004 ou PROCHAINEMENT SUR LES ECRANS et dans les meilleures salles.

Tableau scénique 4

Bande de 4 mètres, jaune, blanc, crème, bleu, rouge

Sur jaune : Ecoulement perpétuel et simultané relié au plus infime

Sur blanc : Démultiplication progressive maximale de la reproduction de l’écoulement de la scène dans sa corrélation avec l’infiniment petit de la durée

Sur crème et bleu :

D’un très très grand vers un tout tout petit indéfiniment combiné sous forme d’un enchaînement de multi-écritures polyvalentes et purement fortuites

D’un tout tout petit vers un très très grand systématiquement combiné

Sur rouge

De l’absence totale de thème, de personnage, de scénario, de son, de l’écoulement de la reproduction de l’image elle-même à une hypermultiplicité de ces éléments envisagés en un enchaînement indivisiblement durable.

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