site anne-catherine caron lettrisme

 
 

Ouvrage tiré à vingt-cinq exemplaires sur B.F.K signés et numérotés de 1 à 25 par l’auteur, comportant tous une photographie originale insérée sous calque et également signée. L’ensemble en feuilles est recouvert d'une jaquette rempliée ornée d’une étiquette encollée. Format: 21,5 x 15,5 cm, 26 pages. Paris, 2010.


Ce roman d’Anne-Catherine Caron, Alice à la racine carrée du Lettrisme se présente comme une somme de variations et d’échos narratifs conjugués et développés en narration excoordiste de soixante-quinze notations carrésiques à partir de La Déposition d’Alice au pays des merveilles de Lewis Carroll.


En exergue de l'ouvrage:

« Entre l'infiniment petit et l'infiniment grand, rattachés à notre structure toméïque - des secteurs de toute discipline  culturelle :  des mécaniques, des particules, des associations ou des rythmes, des thèmes, de la réactique, de l'ambiance ou du milieu, du rendement, du nombre de réalisateurs, de la critique ou de la pathologie, de la thérapeutique, de la notation, de la pédagogie ou de la propagande, de la vision intégrale ou du centre des reflets, de l'histoire ou de la chronique, des répercussions inter-toméïques -, nous dévoilons d'inédites dimensions, inexplorées jusqu'à présent, dans les hyper-rythmes, des facettes super-riches ou super-tordues, des relations bizarres, inhabituelles, dont une partie se détermine par le terme de super-déplacement ou d'hyper-métathésis. »

Isidore Isou, 8 janvier 1992, Le Manifeste de l'excoordisme et du téïsynisme  (Principe inédit IV).


Extraits :

































Commentaire sur l'ouvrage:

"En 1978, Anne-Catherine Caron a donné au roman hypergraphique un petit livre remarquable qui compte comme un des meilleurs dans l’histoire de cette forme romanesque, Roman à équarrir. La phrase d’André Gide posée en exergue : “Ce livre barbare, mal équarri, sans art, sans grâce” en offrait l’exacte description. Effectivement dénuées de grâce, ces pages révélaient un univers, une personnalité.

S’en sont suivis d’autres essais romanesques plus équarris. Plus plastiques. 

Aujourd’hui, en reprenant le chapitre 12 d’Alice au Pays des Merveilles, c’est-à-dire le dernier, “La déposition d’Alice”, qui est le retour sur terre d’Alice, et en en faisant une adaptation excoordiste, elle réussit quelque chose de convaincant. Au fil des lignes du texte original, 75 petits carrés numérotés remplacent 75 mots du livre. C’est simple, très simple, l’implantation froide des carrés joue le paradoxe avec le merveilleux monde d’Alice, mais ça suffit pour ouvrir des fenêtres sur des rêveries parfaitement inconnues.

De ce point de vue, on peut s’interroger sur la nécessité d’un sous-titre mentionnant des “variations” et des “échos narratifs conjugués”, dont on ne sait exactement à quoi ils font référence. Qu’importe, cette adaptation est réussie et apporte une réelle nouveauté."

Anne-Catherine Caron, Alice à la racine carrée du lettrisme, roman excoordiste, Publications Psi 2010

(Jean-Pierre Gillard, « A.-C. Caron adapte un chapitre de Lewis Caroll », extrait du Blog du Lettrisme, 17 août 2010).


Lien sur la Librairie Lecointre Drouet




(retour sommaire)

 

ANNE-CATHERINE CARON

ALICE A LA RACINE CARRÉE DU LETTRISME

Roman excoordistes, 2010.